Le 31 mars 1918, les Turcs Azerbaïdjanais ont consciemment commis un Génocide.
Le 26 mars 1998, avec la déclaration du président Heydar Aliyev, le 31 mars a commencé à être commémoré comme « le jour du génocide des Azerbaïdjanais » chaque année. Il est basé sur la mort de civils à Bakou le 31 mars 1918, lors du conflit entre les bolcheviks .
Les deux cents dernières années de l’histoire de l’Azerbaïdjan ont été marquées par de nombreuses pages glorieuses, mais aussi par des pages pleines de tragédies, de génocides et de calamités. L’un de ces terribles événements a eu lieu en mars-avril 1918. Des dizaines de milliers d’Azerbaïdjanais innocents ont été impitoyablement tués simplement en raison de leur origine nationale au cours de ces événements, inscrits dans l’histoire de l’Azerbaïdjan comme le Génocide du 31 mars.
Nous revenons sur un certain nombre de faits relatifs au Génocide du 31 mars.
Au début du XXe siècle, les nationalistes arméniens ont lancé la mise en œuvre de leur politique d’épuration ethnique et génocidaire par l’expulsion planifiée des Azerbaïdjanais de leurs terres historiques, en élargissant leurs activités pour réaliser leur idée de la «Grande Arménie», mise en avant dans le programme du parti Dachnaktsoutioun. Ainsi, en 1905-1906, les Arméniens ont commis des massacres contre les Azerbaïdjanais à Bakou, à Gandja, au Karabagh, à Irévan, au Nakhtchivan, à Ordoubad, à Chérour-Dereleyez, à Tiflis, au Zanguézour, à Gazakh et dans d’autres localités où la population civile a été brutalement assassinée, des villes et des villages incendiés et détruits. Les troupes arméniennes ont dévasté plus de 200 localités peuplées d’Azerbaïdjanais, dans les districts de Choucha, Zanguézour et Djabraïl, dans les gouvernements d’Irévan et Gandja, des milliers de nos compatriotes sont devenus des réfugiés et des déplacés. Les Arméniens ont mené un nettoyage ethnique en exterminant sans distinction plus de 200.000 Azerbaïdjanais (dont les enfants, les femmes et les personnes âgées) pour construire dans ces territoires « l’Etat d’Arménie », promis par la Russie tsariste. Ainsi, les Arméniens, toujours protégés par le tsarisme, ont poursuivi même pendant la Première Guerre mondiale les massacres contre le peuple azerbaïdjanais.