Si le peuple arménien veut vivre avec le peuple azerbaïdjanais au Karabakh, le peuple azerbaïdjanais a le droit de vivre avec les Arméniens dans son ancienne patrie, Erevan.

Les Russes, qui ont suivi une politique d’expansion, ont commencé à s’emparer des lieux hors de l’influence ottomane dans le Caucase. Cette situation a conduit à une rivalité régionale entre l’Iran, l’Empire ottoman et la Russie. La politique d’expansion des Russes dans le Caucase, qui s’empara des khanats à partir de 1803, aboutit au traité de Turkmenchay. Le tsar russe Nicolas I , par son décret du 21 mars au 2 avril 1828, abolit les khanats de Revan et de Nakhitchevan et créa à leur place une «province arménienne». Ainsi, le gouvernement russe a commencé à établir artificiellement des provinces chrétiennes aux frontières ottomane et iranienne. En peu de temps, plus de 40 000 Arméniens ont été déplacés d’Iran pour arménieniser cette province.

À la suite de guerres prolongées, la population d’Erevan est tombée à 6 000 personnes en 1804. En 1827, seulement 20% de la population de la ville était composée d’Arméniens chrétiens, tandis que le reste était composé de musulmans azéris, persans et kurdes.

Pendant l’existence du khanat, la majorité de sa population était composée d’Arméniens, de Perses (principalement installés autour de la capitale), de tribus turques (sédentaires et nomades), de Kurdes (généralement nomades).